Demain

Demain, j’arrive là : http://www.u-blog.net/ennui/note/32944.

‘pas dis qu’il y aura une connexion Internet, donc comme on dit dans
ces cas là quand on a plein de lecteurs : « Expect light blogging ». Dans
mon cas, ce sera « Wooohooo! », sans plus.

Chez-elle

En sortant de chez moi ce matin, une mouche a confondu mon oreille avec
son chez-elle.
C’était la première fois de ma vie que sa m’arrivait.
Et sa dernière.

Nan, j’déconne.

Enfin, jveux dire, si, ça ne m’était jamais arrivé avant, mais c’est pas pour autant que…
Je…

Bref.

Sempiternelles

Revenant de remettre dans le distributeur automatique local le DVD que
j’ai regardé, j’approche de mon impasse en même temps qu’une dame que
la bienséance me ferait interpeller « madame » plutôt que « mademoiselle ».
Elle entre dans mon impasse quelques secondes avant moi, et me distance
donc de quelques mètres seulement tandis que nous la remontons
(l’impasse), chacun en direction de nos logis respectifs (enfin, en ce
qui me concerne).

Précisons qu’il est minuit passé.

Elle me jette un
regard tout en marchant, mais ne voit pas de couteau ou de tronçonneuse
dans mes mains. Elle tente néanmoins d’accroître la distance qui nous
sépare.

M’en apercevant, je profite du silence et de l’écho ambiant et me met à
appuyer fortement chacun de mes pas sur le sol, aidé en cela par mes
sempiternelles grosses chaussures.

Ce n’est qu’en entendant que je mets mes clefs dans la serrure qu’elle reprend un rythme de marche normal.

Mouhaha.

Ouvrait

Ma vieille habitude de monter l’escalier de l’immeuble où je travaille
dans le noir n’est pas qu’un passe-temps aussi inutile qu’il est
déroutant pour les sens et donc amusant : il porte en effets ses fruits.
Hier, arrivé à mon étage, je n’ai pas eu le temps de m’en prendre à la
poignée de la porte qu’elle s’ouvrait déjà, poussée par deux des
assistantes de la direction. N’écoutant que mon courage et profitant du
fait que la lumière ne s’allume pas automatiquement, j’ai fait « bouh! »
La première m’avait déjà reconnu et n’a fait que sourire. La suivante a
poussé ce petit cri de peur qui m’a amplement suffit. En bonus, c’était
la DRH.
Cette journée ne fut donc pas complètement vaine.

Peuvent

J’ai changé de bureau, maintenant je suis dans une salle avec plus de
fenêtres et de lumières, et je tourne le dos à de nombreux collègues.

Qui peuvent donc voir ce que je fais.

Et ce que je tape.

Genre ça.